Plateforme d'Actions et de Formation en Éducation aux Médias pour Enfants

Québec

À l'écoute de mon Montréal-Nord

À l'origine du projet Je fais ma PAARE

Montréal-Nord est le cinquième arrondissement qui a la plus importante proportion de populations issues de l'immigration à Montréal (42%), après Saint-Laurent (54%), Saint-Léonard (49%), Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (47%) et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension (42%). Environs 40% des ces 34 000 personnes ont immigré après les années 2000. 
Montréal-Nord compte près de 11 400 personnes née à Haïti, la plus grande concentration au Canada. Parmi les autres pays de naissances principaux des personnes immigrantes ont compte l'Algérie et l'Italie, environs 3 500 personnes chacune, et le Maroc, environs 3 000 personnes.

PAARE pour répondre à la fracture numérique 

À Montréal-Nord, bien que tous les acteurs du milieu (associations, communautés, écoles), travaillent fort pour le développement harmonieux des enfants et des jeunes, PAFEME a constaté que les volets de la prévention de la surexposition aux médias et aux écrans, de la cyberdépendance ne sont pas assez développés dans les différentes actions menées sur le terrain. 
En 2017, une première étude de terrain – Pratiques médiatiques des jeunes enfants immigrants de Montréal- menée à Montréal-Nord et à Anjou en collaboration avec la Chaire Unesco en communication et technologies pour le développement ((Kounakou, Agbobli, 207) a révélé que 45 % des jeunes enfants et d’adolescents nord-montréalais possèdent des tablettes et passent plus de 25% de leur temps sur Facebook et utilisent seulement 3% de leurs temps pour étudier ou pour faire des activités scolaires. Ces chiffres sont des indicateurs d’une utilisation problématique chez les jeunes

Projet PAARE

D’emblée, JE FEAIS MA PAARE nous semble être la solution et un outil d’accompagnement et des parents et des jeunes dans le quartier.
Ensemble pour nos jeunes

État des études prélimiaires

De plus, les résultats partiels d’une autre recherche en cours sur le Cocid-19 et l’exposition des jeunes aux écrans à Montréal (Québec) révèlent que pendant la crise sanitaire, 41% des jeunes se connectent en permanence à Internet sur des Smartphones à la maison et que 43,80 % visionnent des vidéos inappropriées sur Youtube. À la question de savoir si les enfants courent des dangers sur Internet, 86,50 % des parents interrogés affirment que la surexposition de leurs enfants aux écrans devient problématique et qu’ils désirent bénéficier d’un accompagnement adéquat pour faire face aux conséquences de cette surconsommation médiatique. D’autres publications cliniques mettent l’accent sur les conséquences du temps d’écran sur le développement du cerveau (Twenge, 2017, Brodeur, 2018; Monzé,2019) et l’augmentation des comportements violents (Kardaras, 2016) chez les jeunes. Les jeunes de Montréal-Nord n’étant pas épargnés de ces séquelles sournoises et insidieuses des médias, méritent des mesures de prévention à grande échelle. 

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